On prépare nos enfants pour qu’ils vivent en société, pas pour rester avec nous.
Témoignages
La première fois que j’ai laissé mes enfants je me suis sentie vide et en même temps très libre.
Notre fils de 6 ans a été accueilli à la crèche Le jardin d’Hortense il y a quelques années. Malgré quelques particularités développementales et sensorielles, nous ignorions à l’époque qu’il vivait avec un trouble autistique depuis la naissance. Au fil des ans et de la scolarité, d’autres difficultés sont apparues jusqu’au diagnostic à 5 ans.
Notre recherche de lieux de partage avec d’autres parents a longtemps été infructueuse. Puis nous avons été chaleureusement accueillis dans celui que propose l’association APIMI. Ce rendez-vous mensuel est une chance, un vrai lieu ressource. Le seul où nous pouvons librement échanger collectivement sur les difficultés du quotidien, l’isolement, le regard de la société sur ce handicap, les solutions existantes ou encore à construire.
Le groupe de parole a lieu une fois par mois et nous l’attendons toujours avec beaucoup d’impatience. Nous y tissons progressivement des liens qui peut-être, avec le temps, pourront devenir un réseau d’entraide hors les murs…
parents de Y.
Quand on prend du plaisir ça allège. Notre situation n’a pas changé mais on se sent moins lourd après. Et ça joue sur le regard que l’on porte nous-même sur notre enfant.
papa de E.
Avoir un enfant en situation de handicap, c’est comme être dans une grotte et petit à petit on met des lumières et petit à petit on avance. Ce sont des petits pas mais on avance toujours.
Maman de D.
Ce qui m’a marqué, c’est le jour où A. m’a dit Nassim a mangé son repas avec la cuillère ; depuis je ne lui ai plus donné à manger moi-même.
C’était compliqué le repas. Depuis ce jour, s’il ne voulait pas manger, je le laissais.
Car il était capable de manger tout seul.
Ça montre qu’on peut avoir un peu des exigences aussi, et ça a été bénéfique. Et c’est A. qui a poussé N.
Maman de N
On vous doit une fière chandelle, énorme, au-delà de ce qu’on pourrait imaginer. On offre la possibilité aux enfants handicapés de se mélanger avec d’autres enfants, et aux autres enfants de voir des enfants handicapés. C’est formidable.
D. a fait un job incroyable. Le rendez-vous d’inscription qui a duré 2 h. on est sorti de là, on s’est dit « Wouah ! » Le 1er contact que les parents ont avec le milieu social de l’enfant, c’est important. On a été considéré. On vous voit toutes au top. Les enfants sont bichonnés et un cadre est mis en place .
Un grand merci à vous !
Par rapport à ce qu’on propose, c’est ce côté humain qui fait la différence. On voit d’autres crèches mais APIMI c’est bien plus que çà !
papa de L.
J’ai pu voir mon enfant comme un enfant avant tout. C’est vraiment ça qui m’ a fait plaisir. Et aussi une phrase dont je me rappellerai toute ma vie. C’est D. qui m’a raconté qu’une petite fille avait dit devant L. : « ah le bébé » et D. de répondre : « non il n’est pas un bébé, c’est juste ses jambes qui ne marchent pas ».
Au final , il faut ne s’attendre à rien et ne pas être fermé.
Maman de L.
C’est global, c’est tout et rien qui m’a marqué. C’était un accueil comme tout le monde. Super ravi de vous avoir rencontrés. Le feeling est passé dès le début. On était vraiment en confiance et soulagés. Avec une confiance totale. On est super heureux de retrouver L. souriant le soir. On avait l’impression que vous vous occupiez de nos enfants comme des vôtres. Sans être confrontés au monde du handicap, avec le plaisir de la mixité, pas de différence, tout le monde pareil. Ce n’est pas permis à tout le monde. Je me serais permis de vous dire si çà n’allait pas. Je suis franc.
Je n’ai pas rencontré d’autres association comme APIMI. Souvent , soit c’est un accueil uniquement d’enfants sans handicap, soit un accueil uniquement d’enfants handicapés. Très rare de voir des crèches où la mixité est traitée de cette manière.
papa de L.
